A la veille du sinistre incendie, à la suite de la découverte de listéria, SAPAR se trouve au cœur d’un déchaînement médiatique où elle est soupçonnée d’être à l’origine d’une grave épidémie de listériose. L’entreprise doit faire face à la perte, de réputation, de fidélité et confiance des clients, des partenaires, des fournisseurs, de motivation des salariés et arrêt des ventes.
Desconséquencesmédiatiques5
28 février 2000 : « … la Société SAPAR, incriminée trop vite dans la récente épidémie de listériose ».
3 février 2000 : l’Autriche lance une procédure d’alerte européenne : Risque listéria sur les produits SAPAR, la commission diffuse l’information aux membres de la communauté au niveau ministériel en France (économie, agriculture, santé, commerce) qui retransmettent à leurs services puis à tous les médecins, tous les vétérinaires, toutes les directions de la concurrence et de la consommation etc…. |
4 au 21 février 2000 : Un raz de marée médiatique,1 300 communiqués de presses, SAPAR fait la une de toutes les radios, TV, journaux. SAPAR est responsable de l’épidémie de listériose, le personnel de l’entreprise soupçonné de malfaçon est traumatisé. |
24 février 2000 : « l’épidémie de listériose ne provient pas des produits de la société SAPAR». |
24 février 2000 et plus : Seuls 25 communiqués de presse reprendront l’information de l’AFP à minima. |
Mars 2000 : « le coupable semblait tout désigné, c’était sans compter sur l’Institut Pasteur qui, nouveau rebondissement, innocentait la charcuterie de Meaux ». |
7 juillet 2004 : « dans la tourmente de l’épidémie de listéria… l’entreprise avait été pointée du doigt et directement soupçonnée de transmettre la maladie… les mauvaises langues n’avait pas tardé à faire le rapprochement entre une éventuelle contamination et un incendie qui aurait pu servir à effacer des traces gênantes…. » |